Explications par le Docteur Romain Lavocat, chirurgien esthétique à Bordeaux
Article publié par le Dr Romain Lavocat le 26 janvier 2018
Les hommes, mais aussi certaines femmes, sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les implants de cheveux pour faire face à l’alopécie. Les techniques de chirurgie de la calvitie ont beaucoup évolué et donnent aujourd’hui des résultats très satisfaisants, bien plus naturels qu’ils ne l’étaient autrefois. Le Dr Romain Lavocat, chirurgien esthétique à Bordeaux, pratique de nombreuses micro-greffes de cheveux, réalisées grâce aux techniques de l’ Extraction d’Unités Folliculaires (FUE) et de la Transposition d’Unités Folliculaires (FUT). Ces interventions sont parfois complétées par des injections PRP en mésothérapie réalisées sous la peau du cuir chevelu et des séances de photomodulation par LED. Ces techniques visent à optimiser les résultats et éviter que l’alopécie se propage au reste du cuir chevelu.
Utilisée chez les hommes comme chez les femmes, la FUT est aujourd’hui la référence en matière de greffe du cheveu. Les cheveux sont prélevés sur la nuque du patient, zone où la cicatrice est invisible, puis sont divisées en unités folliculaires de 1 à 4 cheveux implantées dans les zones dégarnies. Cette technique permet la transposition de 3000 à 4000 greffons ce qu’aucunes autres techniques ne permet et ce sans traumatiser les greffons.
Photo ci-dessus : résultats d'une micro-greffe de cheveux après trois mois et une seule séance d'implants.
Il s’agit de la FUE. Comme la FUT, cette méthode ne créé pas de nouveaux cheveux. Il s’agit d’en prélever dans des zones où ils sont encore nombreux afin de les redistribuer sur les zones dégarnies. Aucun rejet de la greffe n’est ainsi à craindre. Dans le cas de la FUE, qui n’est pas pratiquée chez les femmes, car il faut raser ou couper très court les zones donneuses et receveuses, les cheveux sont prélevés un à un à l’aide d’un instrument motorisé pour éviter la cicatrice laissée par la FUT. Cependant, le nombre de cheveux est moins important d’où un résultat moins visible et un nombre de séances nécessaires plus grand. De plus, il est logique de penser que l’instrument de prélèvement abime et détruise certains greffons ce que ne fait pas la technique de FUT.
Ses résultats sont moins efficaces que ceux de la FUT. Elle est destinée aux cas d’alopécie les plus légers ou en complément de techniques de FUT.
D’autres méthodes sont parfois utilisées par les chirurgiens esthétiques. Parmi elles, le déplacement de bandes de cuir chevelu, qui permet de traiter en une seule intervention une importante perte de cheveux au niveau de la zone frontale. Il s’agit d’une opération plus lourde et ces lambeaux de cuirs chevelus ont perdus leur intérêt depuis l’avènement de la FUT et FUE.
Parce que la micro-greffe consiste à greffer seulement un à deux cheveux à la fois, le résultat obtenu est plus naturel. Réalisée sous anesthésie locale, elle ne nécessite pas d’hospitalisation. Ce sont vos propres cheveux que vous verrez repousser. Vous ne pouvez donc pas rejeter la greffe.
Les résultats définitifs sont visibles au bout de 3 à 4 mois environ, lorsque les cheveux greffés sont tombés et ont repoussés. Les suites opératoires à prévoir sont peu contraignantes. Un congé de 3 jours au maximum sera à prévoir en fonction de votre activité. Des douleurs modérées peuvent survenir mais elles sont généralement soulagées grâce à la prise d’antalgiques.
Selon la technique utilisée, mais aussi le chirurgien qui la pratique, le coût des implants capillaires varie. Il faut compter en moyenne entre 5000 et 6000 euros pour une FUT et 7000 à 10 000 euros pour une FUE. Si vous envisagez d’avoir recours à une greffe de cheveux à Bordeaux, n’hésitez pas à contacter le Dr Romain Lavocat pour en savoir plus sur les techniques qu’il pratique et déterminer avec lui la méthode d’implants capillaires la plus adaptée à votre situation.