La technique de micro-greffes capillaires existe depuis de nombreuses années. La première utilisation de
micro-greffes remonte à 1943 au Japon puis se développe à partir des années 1950 suite à la mise en
évidence d’une zone du cuir chevelu, la région occipitale, non sensible à l’action de la testostérone à
l’origine de la chute du cheveu et la calvitie.
La première transplantation de cheveux par prélèvement de greffons de 4 mm à lieu mais les résultats
sont très peu naturels et laisse des cicatrices fortes en zone donneuse.
Il faudra attendre les années 1990 pour que l'implantation capillaire devienne une technique clinique
avec l’avènement de séances FUE manuelle pendant lesquelles jusqu’à 1000 greffons sont transplantés.
Mais le taux de prise de ces greffons reste en deçà des espérances et c’est avec l’apparition de
l’intelligence artificielle que la FUE robotisée apparait. Elle est une véritable innovation dans la
qualité et l'accessibilité de cette intervention.
Autrefois réservé aux plus aisés, la greffe capillaire n'est plus un luxe et est accessible à tous,
offrant des résultats naturels et durables.
L’offre de soin en terme de restauration capillaire est importante. Plusieurs techniques de de chirurgie pour lutter contre la calvitie existent. Elles peuvent etre pratiquées en clinique, cabinet médical, ou encore centre spécialisé dans les implants capillaires. Les principales types de greffes capillaires vous sont exposées ci-dessous.
La greffe de cheveux consiste à transposer des cheveux d’une zone où ils ne tombent pas vers une zone dégarnie. Elle concerne aussi bien les hommes que les femmes. C’est un processus très technique qui nécessite une expertise dans ce domaine et qui comporte quatre étapes clés : le prélèvement manuel ou robotisé des unités folliculaires, leur tri et conservation avant implantation, la préparation manuelle ou robotisée du site receveur, et enfin l'implantation manuelle des unités folliculaires.
Toutes les techniques de greffe de cheveux suivent ces mêmes grands principes, qu'il est important de prendre en compte dans votre démarche de restauration capillaire. Ces grandes étapes vous sont ici résumées, si vous souhaitez plus de détails n'hésitez pas à consulter notre page Implantation capillaire, les grands principes.
C’est la technique de référence pour les centres qui ont pu financer l’achat de cette prouesse technologique. Le recul est de 10 ans et les améliorations progressives des algorithmes de calcul du robot ont rendu la procédure efficace, sure et reproductible. Taux de transsection de 1 à 2%, suites bien plus simples car prélèvement des greffons beaucoup moins traumatiques, planification du site receveur avec calcul de densité restante, future et angulation du greffon implanté et enfin survie des greffons amélioré par le temps gagné lors du prélèvement. Pensez également que le robot ne se trompe pas sur le calcul du nombre de greffons prélevés qui est noté sur la fiche de procédure. Il n’y a plus de place au doute. Si la procédure est en moyenne 15 à 20% plus chère, elle sera moins chère rapportée au nombre de greffons qui « prennent » sur le nombre de greffons prélevés. Pour nous, c’est la technique de référence et pour longtemps encore.
Technique qui possède le plus de recul et qui fut longtemps la référence, elle reste d’un niveau supérieur à une FUE manuelle mais au prix d’une cicatrice transversale postérieure qui est visible dès que les cheveux sont courts. Certains patients décrivent également des troubles sensitifs chroniques. Les greffons prélevés sont de très bonne qualité et la dissection à la main permet d’obtenir des unités folliculaires de 3-4 cheveux apportant une bonne densité. En revanche, les unités folliculaires ultrafines qui sont nécessaires au traitement des golfes et de la ligne antérieure sont pas ou peu obtenues par la FUT qui rend le résultat encore trop « visible ». Elle reste parfois indiquée chez des patientes féminines et garde un cout légèrement en dessous de celui d’une greffe robotisée qui est devenue la référence des centres ayant pu s’équiper d’un tel matériel.
C’est la technique que beaucoup de médecin propose en partie car cela n’est pas obligatoire d’être chirurgien pour la pratiquer. Elle est plus récente avec les premiers cas valables dans les années 1990 mais possède un trop grand nombre de cheveux transsectés c’est-à-dire prélevés sans leur racine. Les équipes entrainées vous diront que cela ne leur arrive pas mais c’est faux. La perte de greffons est à notre sens trop forte. En revanche, la FUE à permit la transplantation d’unités folliculaires de très petite taille, parfois mesurant moins de 1mm et comprenant 1 cheveu ce qui donne des résultats encore plus proches de l’implantation naturelle. Elle est indiquée à l’heure actuelle par les équipes qui ne possèdent pas le robot ou dans les indications ou très peu de greffons sont nécessaires. En pratique, nous ne la proposons dans moins de 2% des cas. Son coût n’est pas moindre à la greffe robotisée car le nombre de greffons qui « prennent » réellement est moins fort que le nombre de greffons que vous financez.
L’algorithme de calcul du robot Artas est extrêmement sophistiqué et lui permet de voir à travers du cuir chevelu. Ainsi la racine des cheveux restants ainsi que leur orientation est internalisé afin que le bras robotisé vienne placer ces micro-incisions de manière parfaitement répartie dans le respect de la chevelure restante. Ainsi, le résultat ne se « remarque » pas, c’est primordial. Enfin, la densité des microincisions peut être réglé en nombre d’unités folliculaires par cm2 et ainsi apporté un résultat sur-mesure.
Les micro-incisions peuvent être réalisées manuellement avec le même instrument que celui utilisé par le bras robotisé Artas. Cette méthode va être utilisée sur des zones du cuir chevelu arrondie là où le robot ne peut travailler. Il s’agit souvent de la partie centrale et arrière du sommet du crâne. Cette méthode ne fait pas de cicatrice plus forte car elle utilise le même instrument que le robot Artas. Elle reste la méthode de référence pour les centres non équipés de l’assistance robotique.
Cette méthode est un atout indéniable pour tout centre formé à l’utilisation de ces stylos implantateurs. Ils permettent de faire dans le même temps la micro-incision via l’aiguille du stylo et la pose de l’unité folliculaire dans cet espace créé. L’avantage va être l’absence de saignement qui gênerait l’implantation car l’orifice créé par l’aiguille est instantanément rempli par le greffon. Surtout, les stylos de choi permettent de travailler sans raser la zone receveuse ce qui est obligatoire chez les femmes par exemple et désiré par certains hommes par ailleurs. En effet, les micro-incisions faites manuellement ne se voient plus sur un cuir chevelu non rasé et le robot nécessite une zone receveuse aux cheveux à 1 mm pour le repérage des bulbes existants. Nous les utilisons conjointement aux micro-incisions robotisées et prenons l’avantage des deux méthodes.
Si les greffes de cheveux se sont démocratisées, c’est en partie car l’intervention est devenue accessible pour de nombreux budgets. Bien que nous ayons conscience que le progrès médical doit s’offrir à tous, nous sommes en premier lieu centrés sur la qualité et le résultat. Les prix des greffes de cheveux que nous proposons sont donc accessibles mais relatifs à des prestations de premier ordre recourant aux techniques de pointe les plus efficaces et reconnues.