Le traitement par LED est sans danger et peut être réalisé sur tous les types de peau durant toute l’année. Il s’agit de photobiomodulation : une lumière froide n’entrainant pas de brulure et qui permet entre autres d'augmenter la production de collagène dans les tissus, de réduire les effets de l’âge et la réguler les effets de diverses affections cutanées.
La photobiomodulation est le phénomène par lequel les rayonnements de lumières à différentes longueurs d’ondes sont absorbés par les chromophores endogènes (cellules de pigmentation des tissus). Cette absorption induit des évènements biologiques à différentes échelles.
Les organismes vivants absorbent et émettent de la lumière à faible intensité par effet photo
électrique. C’est le même principe que la photosynthèse pour les plantes.
La photobiomodulation est donc un effet direct de la lumière sur le tissu par effet photo-électrique :
sur les protéines, sur l'eau corporelle et la microcirculation, sur les membranes cellulaires et sur la
mitochondrie, usine à énergie de la cellule.
Il entraine un retour plus rapide du tissu à son état d’équilibre, état appelé également
homéostasie.
Le traitement se fait sans chaleur, sans douleur, sans danger, sans effet secondaire.
Ce sont les cellules où les tissus sont les plus pathologiques ou étant dans un état transitoire de souffrance qui les premiers absorbent la lumière pour en utiliser les effets sur l'inflammation, la cicatrisation et la douleur éventuelle. Plus le tissu est pathologique, plus l’absorption sera importante, et inversement. En synthèse, la photobiomodulation aide l’organisme à s’auto réparer, en lui fournissant l’énergie biologique nécessaire par la conversion photo électrique athermique.
Excellente indication avec des résultats de très bonne qualité, également sur les cicatrices d’acné, souvent disgracieuses. L’utilisation en même temps d’un gel photoactivable et du mico needling optimise le résultat.
Un cuir chevelu normal contient plus ou moins 100000 follicules, dont chacun peut engendrer entre 25 et
30 cycles.
13% des cheveux sont en phase télogène, 1% en phase catagène et tout le reste en phase anagène.
Une perte de cheveux correspond donc à un raccourcissement de la phase anagène et un passage
prématuré́ en phase télogène. L’alternative de traiter les pertes de cheveux par photobiomodulation
s’avère très efficace et peu couteuse. L’approche du soin et le choix des longueurs d’onde doivent se
faire en fonction du type de perte de cheveux.
Les résultats de la photobiomodulation sur les cheveux sont les suivants :
Les vergetures sont des stries rouges ou blanches, déprimées, plus ou moins linéaires, plus ou moins larges, orientées suivant les lignes de tension cutanée. Ce sont des tissus perturbés où la matrice de collagène n’est pas homogène.
Les facteurs d’apparition sont les suivants : la grossesse, l'obésité avec ou sans facteurs endocriniens, l'activité physique intense avec des déchirures intra dermiques, la prise de taille rapide à la puberté, la prise de corticoïdes.
Les multiples techniques proposées vont des cosmétiques ( silicium, vitamine A acide, trétinoïne 0,1% , bave d'escargot ...) au laser CO2, en passant par la microdermabrasion, les peelings, le dermaroller, l'IPL, la mésothérapie, la radio fréquence...
On peut dire que la photobiomodulation Led, seule ou associée, apporte une avancée significative dans le traitement des vergetures, qu’elles soient rouges ou blanches, anciennes ou récentes.
Les publications sur la cicatrisation sont les plus nombreuses et les plus anciennes datent de 40 ans ; elles confirment que la photobiomodulation accélère la vitesse mais aussi la qualité de la cicatrisation.
Avec l’âge la proportion d’eau dans le corps diminue et les cellules cutanées perdent petit à petit
leur hydratation.
La photobiomodulation va lutter contre le vieillissement de la peau (restauration de l’homogénéisation
de la pigmentation, de l’aspect festonné de la membrane basale épidermique des sujets jeunes, de la
microcirculation locale,
de la densité du réseau des fibres d’élastine, de la synthèse et de la réorganisation des fibres de
collagène.
La photobiomodulation par Led propose une stimulation directe des mécanismes de rajeunissement de la
peau.
On peut retrouver d’abord « une bonne mine » avant l’étape de correction des défauts résiduels
avec l’injection des produits résorbables de comblement dont elle rehausse la performance.
Il en est de même pour la chirurgie esthétique devant une peau fatiguée chez des fumeurs par exemple.
En anti âge préventif, des séances régulières permettent à la peau d’avoir un éclat et une
rejuvenation bien visibles.
La lumière blanche est largement utilisée pour le soin de la dépression saisonnière, avec de bons résultats. La photobiomodulation par Leds permet d’améliorer encore ces effets et on sort d’une séance complètement détendu. Plusieurs études sont publiées et/ou en cours de publication sur des maladies neurologiques graves, tant les perspectives d’efficacité sont grandes.
C’est une nouvelle application de la photobiomodulation.
Au fil du temps, des grossesses, des accouchements, et surtout lors de la survenue de la ménopause, les tissus perdent de leur élasticité et de leur fermeté. L’atrophie vulvo-vaginale est souvent à l’origine d’une sécheresse vaginale, source de symptômes de gêne, irritation, douleurs, démangeaisons, ou inconfort, parfois très invalidants pour la femme.
De nos jours, le traitement de première intention repose sur le traitement hormonal local, qui reste un moyen efficace de pallier ces symptômes. En cas de contre-indication à ces traitements, d’autres thérapies locales et techniques non chirurgicales sont disponibles afin de régénérer la trophicité vulvo-vaginale (probiotiques à base d’acides aminés, traitement par laser fonctionnel et/ou esthétique, injection d’acide hyaluronique, etc.).
Parmi elles, la photobiomodulation par Leds est une thérapie innovante qui conduit à un retour à la normale de l’hydratation de la muqueuse vaginale ; une étude multicentrique en cours de publication atteste une efficacité de 75% en 6/7 séances de 12 minutes, sans danger, sans chaleur et sans effet secondaire.
Un protocole de traitement LED se déroule généralement sur plusieurs séances, à raison de 1 à 2 par semaines. C'est votre médecin qui établira le nombre de séances nécessaires lors de la consultation préalable. Voici le nombre de séances moyen des protocoles les plus fréquents :
Chaque séance de LED dure de 10 à 30 minutes en fonction du protocole et de la zone à traiter.
La lumière sera appliquée sur la zone à traiter, une fois démaquillée et nettoyée, à une distance de 10
à 20 cm.
Le traitement ne nécessite pas d’anesthésie et est totalement indolore. Au contraire, vous ressentirez
un effet relaxant confortablement installé dans un fauteuil médical dédié.
Il n'y a aucune éviction sociale, vous pourrez reprendre vos activités juste après la séance.
Les LEDs sont de puissants alliés dans le cadre de la médecine esthétique. En fonction de leur longueur d’onde et donc de leur couleur, les effets sont différents :
Page rédigée par le Docteur Romain Lavocat - Mise à jour le 13 mars 2020