Les suites ne comportent qu’une partie complexe à gérer : l’absence de position assise stricte pendant 8
jours. Durant cette première partie de suivi, seule la position en appui sur le haut des cuisses pour
aller aux toilettes est autorisée. A partir de la deuxième semaine. La position assise sur la partie
basse de la fesse est autorisée mais pas de position allongée sur le dos avant la 3ème voir 4ème semaine
selon les constations locales.
Les patientes et patients sont donc soit allongé sur le ventre soit debout durant cette période. La
marche est autorisée et encouragée mais lors de périodes courtes et répétées plutôt qu’une longue
période sans repos.
Les soins infirmiers avec ou avec l’aide d’une tierce personne sont bien sur indispensable aux soins des
cicatrices qu’il faudra nettoyer quotidiennement sous la douche avec un savon doux. 2 à 3 contrôles
seront prévus au centre chirurgical le 1er mois afin de suivre l’évolution de la cicatrisation.
Les douleurs sont totalement gérées par les antalgiques prescrits et les patients nous décrivent des
difficultés pendant 48h en moyenne ou le repos est obligatoire. Nous préconisons ensuite un arrêt des
activités sociaux-professionnelles au moins 15 jours pour éviter tous risques de désunion de la
cicatrice qui peut être synonyme de perte de l’implant si elle s’étend. Pas de sport pendant au minimum
de 4 à 6 semaines.
Les résultats sont très précoces et la fesse à une forme définitive assez rapidement en 3 à 6 mois.
L’œdème initiale qui rend la fesse plus forte qu’elle ne le sera dure entre 2 et 4 semaines. Les
implants ne se sentent absolument pas au toucher car ils sont en profondeur dans le muscle. Attention à
bien respecter la période initiale de cicatrisation de 4 à 6 semaines afin que la loge de la prothèse
cicatrise et que celle-ci prenne définitivement sa place.
Les complications à type de désunion, infection et déplacement d’implant sont dans la grande majorité
des cas liées à une reprise trop précoce ou trop brutale des activités sollicitant cette zone. Du repos
jusqu’à nouvel ordre est le maitre mot !
La chirurgie d’augmentation des fesses par prothèses est hors cadre de l’assurance maladie
et des mutuelles.
Le prix des implants fessier est de 4958€
Diverses modalités de paiement sont possibles et mon assistante vous en donnera les modalités lors du
bilan initial.
Les tarifs comprennent les frais de clinique, d’anesthésie et les honoraires de votre chirurgien.
Tarifs sous réserve de l’appréciation du chirurgien lors de l’examen clinique.
Le suivi est toujours inclus dans les honoraires chirurgicaux.
Voici quelques questions fréquemment posées au Docteur Lavocat lors de ses consultations pour
augmentation des fesses par prothèses au sein de son cabinet de chirurgie esthétique à Bordeaux.
-
Les prothèses de fesses font peur, y-a-t-il de vraies
raisons ?
-
Non. Ce sont effectivement des corps étrangers qui peuvent s’infecter, se déplacer, qu’il faut penser
à changer mais qui n’entrainent pas de risques graves pour la santé. Même si la chirurgie esthétique
souffre d’une mauvaise image, en tant que médecin, je ne proposerais pas un traitement dangereux à mes
patients.
-
Les implants de fesses sont-ils différents des implants
mammaires ?
-
Ils sont très équivalents. La différence réside dans la cohésivité et la densité de leur gel de
silicone qui dans le cas des prothèses de fesses et beaucoup plus ferme car plus mobilisé au
quotidien. Ceci apporte une solidité indéniable.
-
Pourquoi la chirurgie de pose de prothèses de fesses est-elle
plus chère que celle des seins ?
-
La différence vient de l’installation du patient qui est plus longue, ainsi que du coût des implants
qui est plus élevé de 30% par rapport aux implants mammaires.
-
Le résultat est-il durable dans le temps ?
-
Oui. L’implant est positionné dans le muscle. Celui-ci va agir comme un hamac qui retient le poids de
l’implant tout au long de sa durée de vie. Les exercices musculaires du grand fessier sont encouragés
pour renforcer l’effet de projection de l’implant. Le vieillissement de la fesse n’aura pas d’impact
sur l’implant qui reste stable.